FACEb #17 - Les feux de la com'
Paris vaut bien un élan populaire ; influence et éthique font bon ménage ; il y a une vie hors des trends; la réussite ne supporte pas la demi-mesure, quand faut y aller, faut y aller.
La flamme olympique VS les feux de poubelles
Le secteur de l’influence enfin exemplaire ?
Les trends ne sont pas l’alpha et l’omega du social media
Faux scoop et vraies révélations, notre veille de la planète digitale
Il faut entretenir le feu sacré autour de Paris !
Dans moins de 500 jours, le monde entier aura les yeux rivés sur Paris à l’occasion des Jeux olympiques de 2024. Tous les amoureux du sport – et amoureux tout court – guetteront la flamme qui, deux semaines durant, fera briller la Ville lumière de mille feux. Enfin, on l’espère…
Car pour l’heure, ce n’est pas vraiment à un feu de joie auquel assistent les Parisiens, mais plutôt à un incendie que nos gouvernants ont le plus grand mal à maîtriser. L’embrasement social qui secoue la capitale et plus largement l’Hexagone a déjà fait reculer un monarque. Et pas n’importe lequel : le roi d’Angleterre, qui se faisait une joie de prendre la température de sa popularité parmi nos concitoyens. Mauvais timing, en a-t-il convenu avec notre président « jupitérien ». Bien leur a pris, l’éclat de la royauté ne fait pas bon ménage avec une France en colère, l’Histoire nous l’a appris.
À défaut de flamme de la concorde, ce sont des brasiers de poubelles qui ont éclairé nos rues ces derniers temps, alimentés par des tonnes d’ordures et un ras-le-bol accumulé depuis trop longtemps. Dans ce contexte, le risque de voir l’image de marque de la ville se dégrader à vitesse grand V est réel. Or Paris est une love brand et il convient d’entretenir le feu sacré qui l’entoure. Capitale de la mode et des divines tentations, les touristes viennent y chercher une bulle de romantisme... Même si un remake de Révolution à la française pourrait avoir quelque chose d’excitant et surtout d’historique. « Ajoutez deux lettres à Paris, c’est le paradis », disait Jules Renard. Ces deux lettres sont « a » et « d », qui forment évidemment le mot « ad ». De la bonne pub, serait-ce aussi cela dont aura besoin la capitale pour soigner sa réputation ?
Il est en tout cas grand temps de se retrousser les manches.
L’influence éthique n’est pas un vain mot
Beaucoup de bruit pour rien. Voilà ce que l’on peut retenir de la polémique qui a suivi la parution le 25 mars dernier dans le JDD de la tribune signée par une centaine de créateurs de contenu en réponse à la proposition de loi pour l’encadrement des influenceurs, soumise par le gouvernement. Tout juste peut-on regretter qu’elle soit parue dans la foulée des mesures présentées par Bruno Lemaire, car cela a débouché sur un malentendu.
Cette précipitation de l’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus, l’UMICC, à l’origine du texte et du rapport initial incriminé - ne se justifiait pas, d’autant que le syndicat défend le projet de loi porté par Bercy.
Convenons-en : l’écrémage qu’implique la future loi sur le secteur de l’influence est la meilleure chose qui puisse arriver. Mettre un terme aux mensonges qui entourent les partenariats des « influvoleurs » aux pratiques controversées, aurait pu, aurait dû, être fait plus tôt. Cela aurait permis d’éviter les amalgames entre ces caricatures aux allures de VRP et les véritables créateurs de contenu, et d’alimenter la suspicion qu’inspire le secteur.
Davantage que des mots, ce sont les actes qui serviront le mieux l’influence éthique à laquelle le marché aspire. De vous à nous, chez Brainsonic, cela fait un moment que nous avons pris les devants, et nous ne sommes pas les seuls. Car les règles déontologiques en matière de marketing d’influence existent déjà. Elles sont applicables pour les créateurs de contenu et les marques dès lors qu’ils souscrivent – ou non - au certificat de l’Influence Responsable, créé par l’ARPP afin de favoriser la transparence dans les partenariats commerciaux. Ces règles doivent être spécifiées sur le brief en amont de la validation du partenariat et évidemment sur le contrat qui lie les parties.
Ne nous y trompons pas, si le métier de l’influence a longtemps souffert d’un manque de crédibilité, c’est parce que trop d’annonceurs et d’agences ont feint d’ignorer ces engagements, même si l’on peut accorder à certaines marques une réelle ignorance de leur existence. Il est regrettable qu’il faille une fois encore faire peser la menace de la sanction pour assainir les pratiques en vigueur. Preuve que l’autorégulation est décidément plus facile à revendiquer qu’à appliquer, quel que soit le secteur.
À ce titre, on peut regretter que la « police de l’éthique » créée par le gouvernement ne soit constituée que de 15 agents assermentés pour répondre aux signalement des internautes et de les faire remonter à la justice. 15 pour 150 000 influenceurs répertoriés, avouez que le rapport de force n’est pas vraiment équilibré.
Social media : et si vous sortiez des « trends » ?
Il est toujours tentant lorsque l’on découvre un nouveau canal sur lequel déployer sa communication, de se rassurer en suivant le mouvement. De se fier à la tendance qui vous garantit un minimum de performance sans prendre de risques inconsidérés.
C’est rarement la stratégie la plus excitante pour une agence, mais elle rassure en interne. Néanmoins, ce qui est vrai sur certains canaux l’est de moins en moins sur les réseaux sociaux, et plus du tout sur TikTok.
La plateforme qui compte aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, dont 150 millions en Europe, a profondément changé les codes du social media. Véritable media de divertissement sur lequelle s’engage un nombre infini de communautés, y prendre pied implique d’adopter un ton résolument distinctif pour espérer émerger de la masse.
Contrairement aux idées reçues, il ne suffit plus de se fier au « trends » les plus populaires pour séduire son audience. Encore une fois, c’est l’audace qui paye. « TikTok est une plateforme exigeante en créativité. On ne peut plus se contenter de calquer les messages d’un canal à l’autre. Il faut trouver sa propre voix. Que ce soit du divertissement ou de l’information, les marques doivent trouver leur “Reason to follow” », affirme Paul Rigolle, Lead social media chez Brainsonic.
Une conviction qui a poussé l’agence à proposer une nouvelle offre pour accompagner les marques dans leurs stratégies de contenu TikTok. Baptisée No Trends, elle entend favoriser la création de contenus éditoriaux propriétaires et multiplier les possibilités de visibilité et d’engagement sous-exploitées par les marques. « La créativité et l’authenticité sont les maîtres mots pour réussir sur TikTok. Les marques comme les créateurs de contenus doivent révéler leur personnalité, quitte à ce qu’elle ne soit pas parfaite, poursuit Paul Rigolle. L’idée est d’être vrai, de ne pas se cacher derrière des artifices qui risquent de travestir non seulement le message mais la marque elle-même. »
Sur TikTok, le contenu est au centre de tout. Et puisqu’il apparait en plein écran sur les smartphones, il est primordial de respecter un certain nombre de principes pour séduire son audience :
- Se montrer imaginatif et jouer avec les concepts d’écriture (top 5, collages, ASMR…).
- Varier les modes de production (POV, ambassadeurs ou équipes d’un magasin…).
- Privilégier l’UGC et la cocréation avec le créateur de contenu. Il maîtrise les codes de TikTok, connaît les communautés et parle le même langage. Son apport est fondamental pour émerger rapidement et efficacement.
- Bien comprendre que votre audience est là pour passer un bon moment. Il s’agit donc de trouver l’inspiration par de nouvelles formes d’expression sans chercher à copier.
Ces quatre points sont autant de prérequis au service d’une seule logique : considérer la stratégie de contenu en amont de la stratégie social media et raconter une histoire qui soit toujours authentique, peu importe les médiums (paid, influence…)
Pour en savoir plus, visionnez le replay de la Masterclass Brainsonic / La Réclame avec la participation de TikTok : https://lareclame.fr/brainsonic-masterclass-tiktok-277709
Et découvrez notre offre No Trends : https://www.cbnews.fr/mobile/image-tiktok-brainsonic-lance-son-offre-no-trends-75801
Il parait qu’on ne jouit bien que de ce qu’on partage
Bonne nouvelle : les consommateurs sont prêts à partager des Informations avec les marques. Mauvaise nouvelle : tout sauf leur activité en ligne.
https://comarketing-news.fr/la-fidelite-aux-marques-resiste-mal-a-linflation/
Et donc ?
Innover, d’accord, mais pour quoi faire ?
https://usbeketrica.com/fr/article/l-innovation-est-la-nouvelle-religion-moderne
All is lost
Le dernier tweet de l’humanité :
La GenZ s’inspire encore des livres…
Le Centre national du livre et l’institut Ipsos mettent en lumière les habitudes de lecture des Français https://bit.ly/41l429l. Chez la génération de moins de 25 ans qui a toujours connu Internet, le temps d’écran est le plus élevé (4h09 par jour) mais le temps à lire pas le moins élevé (41 minutes par jour, contre seulement 28mn chez les 39-45 ans).
… et valide le sponsoring
84% des 18-24 ans jugent le sponsoring sportif plus efficace que la publicité, révèle une étude Sporsora/Occurrence https://bit.ly/3nZ5Ar1 . Pour 95% d’entre eux les réseaux sociaux sont le principal vecteur d’exposition (+43 pts vs2019), loin devant la TV (55%, -15 pts).
On vous le donne en mille
Nous avons tous nos numéros fétiches. Mais connaissez-vous le nombre le plus soporifique ?
https://www.slate.fr/story/242618/nombre-plus-ennuyeux-soporifique-proprietes-mathematiques
Le travail c’est la santé… ou presque
L’étude Mental health at work : Manager and money, https://bit.ly/41uQNmi révèle que pour 69 % des travailleurs, l’impact des managers sur leur santé mentale serait aussi grand que celui des conjoints ou des partenaires, et plus important que les médecins ou les thérapeutes.
C’est dans la boîte !
Canon commercialise un de ses appareils photos façon robot Transformers https://creapills.com/canon-appareils-photo-robot-transformers-20230322