FACE b : la nouvelle newsletter de Brainsonic
Brainsonic sur le podium, le futur de l'événementiel, l'ébullition de Clubhouse...
Persévérance est mère des vertus
Que faisiez-vous le 18 février dernier, peu avant 22h, lorsque le rover Perseverance envoyé par la NASA s’est posé sur le sol de Mars ? Vous ne vous en souvenez pas vraiment ? Rassurez-vous nous non-plus. C’est sans doute un tort d’ailleurs, car l’enjeu de sa mission donne le vertige : sonder le sol de la planète rouge en quête d’éventuelles formes de vie anciennes, rien que ça. Après le bond de géant que représentait le premier pas de l’homme sur la Lune il y a 50 ans, que signifierait pour l’Humanité le succès de la mission Mars 2020 ? L’équivalent d’un bond dans l’hyperespace ? La réalité est difficile à appréhender tant sa dimension scientifico-philosophique nous dépasse.
À plus petite échelle en revanche, au sein de l’agence, nous savons tous précisément ce que nous faisions le 5 février dernier aux alentours de 13h30. À cet instant précis, le monde entier – du moins les habitants de la planète pub - apprenait que Brainsonic devenait la 3ème meilleure agence de l’année en classement pondéré au Hit d’Or de CB News, ex-aequo avec Altman+Pacreau et TBWA\Paris.
C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup. Car chez Brainsonic, nous savons d’où nous venons. Oh, pas du fin fond de la galaxie, certes, mais à l’image des ingénieurs qui ont mis au point l’astromobile qui explore actuellement le sol marsien, nous n’avons cessé de persévérer depuis nos débuts pour aboutir à ce résultat qui nous place parmi les agences françaises les plus créatives.
C’est cette persévérance qui nous permet aujourd’hui de laisser une trace dans l’esprit des consommateurs, de nos clients et de nos collaborateurs. Une trace que l’on espère indélébile.
L’événementiel en a sous le capot !
- Morgane Bamba, Directrice du pôle Event chez Brainsonic
Et si la crise de la Covid-19 était la meilleure chose qui ait pu arriver à la filière événementielle ? A priori cette affirmation peut vous paraître complètement stupide ; je reconnais qu’elle est volontairement provocante. Mais entre nous, elle traduit une réalité qu’il est sans doute plus facile à accepter aujourd’hui qu’il y a douze mois.
Soumis au dictat de la surenchère budgétaire et conceptuelle, notre secteur frôlait depuis un moment déjà la sortie de route.
Sans cette crise, nous aurions sans aucun doute fini par foncer dans le mur tête baissée.
Sans cette crise, nous aurions sans aucun doute fini par foncer dans le mur tête baissée, piégés par une compétition malsaine, incapables de tirer le frein à main sur des stratégies où la performance primaient de plus en plus sur le sens, où l’impact importait davantage que l’expérience ressentie et où l’excès de confiance prenait trop souvent le pas sur l’humilité.
Aujourd’hui, il n’est plus question de s’interroger sur le rythme à adopter pour transformer notre métier. Il nous faut appuyer sur la touche reboot et développer un nouveau modèle hybride capable d’optimiser le meilleur du monde physique et d’exploiter les ressources infinies du digital.
Chez Brainsonic Event, nous n’avons pas attendu le confinement du printemps 2020 pour intégrer dans nos offres les mutations liées aux enjeux stratégiques de la digitalisation et de la production de nouveaux formats d’événements. Notre ADN est lui-même hybride et porte en lui les codes de l’événementiel de demain.
L’expérience client n’est pas un simple buzzword négligemment glissé dans le brief.
Pour satisfaire des clients déboussolés par un contexte extrêmement fragile et qui doivent faire face à la nécessité absolue de déployer une communication utile pour satisfaire leurs audiences, l’événementiel post-pandémie se doit d’être avant tout porteur de sens. Cela implique que l’aspect commercial de l’événement ne doit plus être la principale motivation de son organisateur. Il est temps de faire comprendre à nos interlocuteurs que l’expérience client n’est pas un simple buzzword négligemment glissé dans le brief…
On vous a accroché ? La suite de cette tribune est à découvrir ici :
Une idée à rebrousse-poil des codes de la masculinité
N’importe quel publicitaire vous le dira : répondre à un brief client est un exercice pour lequel il n’est pas rare de s’arracher les cheveux.
La meilleure chose qui puisse vous arriver est de travailler pour un produit capillaire, car au moins avez-vous la consolation de pouvoir tester sur vous les bienfaits réparateurs dont vous êtes chargés de faire la promotion.
Chez Brainsonic, nous avons eu mille raisons de nous faire des cheveux blancs au moment de répondre au brief de Pétrole Hahn courant 2020. Pour la bonne et simple raison que cela tombait en plein confinement. Accoucher de l’idée qui tue alors que ne restaient dans nos murs que trois pelés et un tondu n’était pas fait d’avance.
C’est pourtant de cette drôle de situation que nous est venu l’inspiration.
Puisque par la faute de la Covid-19 nous avons basculé dans le monde d’après, il nous a semblé naturel de convaincre Pétrole Hahn de tourner le dos aux vieux clichés associés à la virilité et bâtir la communication de la marque sur les nouveaux codes de la masculinité afin de séduire les hommes d’aujourd’hui dans leurs diversités.
Et s’il s’en est fallu d’un cheveu que la technique nous lâche lors de la présentation client en viso-conférence, c’est bel et bien cet esprit de rupture qui a fini de le convaincre du bienfondé de notre recommandation. « Les hommes changent, pas leurs cheveux ». Cette signature s’est finalement imposée d’elle-même.
Clubhouse ou l’avènement de l’opinion network
Après la photo et les vidéos, l’audio serait-il le futur des réseaux sociaux ? La question agite le monde de la tech depuis que l'application Clubhouse est l’objet d’un buzz planétaire. Conçue sur le principe de la cooptation, celle-ci propose à ses membres de converser librement sur le sujet de leur choix au sein d’une salle de discussion baptisée « room » que tout autre autre utilisateur peut rejoindre pour simplement écouter les échanges ou y prendre part. Le second repose sur le fait qu’elle se focalise sur la voix et surfe ainsi sur l’engouement grandissant autour du podcast et des services de messagerie ou de recherche vocale. Un positionnement très pertinent à une époque où la méfiance à l’encontre des fake news et la quête de crédibilité guident la plupart de nos interactions. Clubhouse répond par ailleurs au besoin d’échange, de discussion, de lien social accentué par la crise de la Covid-19.
“L’application a créé une hype qui bouscule les codes jusqu’ici en vogue sur les réseaux sociaux.”
« Grâce à ce modèle atypique qui s’appuie sur la notion de sélectivité et qui propose une programmation de contenus linéaires diffusés à heure fixe, l’application a créé un hype qui bouscule les codes jusqu’ici en vogue sur les réseaux sociaux. Ce vent de fraicheur est son premier atout » estime Anthony Delorme, Partner en charge de la prospective chez Brainsonic. Il s’agit d’un modèle audio qui favorise le débat et l’argumentation dans un écosystème où l’anonymat n’est pas roi contrairement à d’autres réseaux de « haters » comme Twitter. Les utilisateurs y sont invités à un effort d’attention, d’écoute et d’argumentation lorsqu’ils s’expriment.
L’autre grande force de Clubhouse est qu’il propose à ses utilisateurs une profondeur de contenu infinie. Une richesse que même la radio ne parvient plus à offrir. « D’une certaine façon on assiste avec le succès de Clubhouse au même phénomène que la naissance des radios libres en France au début des années 80, poursuit Anthony Delorme. Il s’agit de la création d’un environnement non algorithmique qui s’émancipe de la dictature de Facebook, Twitter et Instagram. Un espace de libre expression où l’on rentre par son affinité avec des communautés d’opinion ou d’intérêts ».
Après l’avènement des social networks portés par la force de l’image, le pouvoir de la voix pourrait d’ici peu ouvrir l’ère des « opinion networks ». Il nous tarde de tendre l’oreille pour en découvrir l’impact.
Les Français gagnés par le virus des jeux vidéo
Dans un contexte sanitaire totalement inédit qui a profondément marqué la société, jamais le jeu vidéo n’a autant joué son rôle de divertir, de rassembler et de fédérer pour permettre à des millions de Français de s’évader. Obligés de réinventer leur quotidien pendant les confinements et couvre-feu successifs, ils ont plébiscité l’univers du gaming en y consacrant près de 9h par semaine. 71% d’entre eux jouent aux jeux vidéo au moins occasionnellement.
Loin du marasme qui a frappé nombre de secteurs de l’univers des loisirs et du divertissement, l’industrie du jeu vidéo a pleinement profité de cette dynamique et signe en 2020 une performance historique avec un chiffre d’affaires de 5,3 milliards d’euros, en croissance de 11,3 %.
Le phénomène est tel qu’il paraît inconcevable que le monde de l’entreprise ne profite pas de cet essor. Et c’est peu dire qu’il en a besoin : télétravail, social distancing, port du masque… Engager ses collaborateurs, leur donner les clés pour avancer, les motiver est devenu un sport de combat aujourd’hui. Ces derniers mois, Brainsonic a eu l’occasion de mettre à profit sa culture du jeu vidéo pour développer plusieurs opérations de social gaming qui, avec un taux d’engagement de 70% à 90%, apparait comme le format roi en matière de team building.
Pour BNP Paribas Asset Management, l’agence a ainsi conçu la plateforme Datatis afin de sensibiliser l’ensemble des 3000 collaborateurs de l’établissement bancaire, transformés en Indata Jones et Indata Jane, aux enjeux de la data. Un dispositif qui a fait progresser de 25 points le niveau d’apprentissage des collaborateurs sur la data, et qui a été multi-primé.
On ne fait pas toujours les gros titres mais ça ne nous empêche pas de pavoiser :
👩🏻 Sarah Mameri, nouvelle Directrice du Planning Stratégique
🧑🏼Arnaud Vitry, nouveau Directeur Conseil chez Brainsonic Event
🏆 Trophée Argent catégorie Communication Responsable pour Label Action - Label Emmaüs au Grand Prix Stratégies de l’Influence 2020
💻 Holographic Surgery, 24h d’évènement live Microsoft par Brainsonic Event
💻 L’école Isart digitalise ses journées portes ouvertes avec Brainsonic Event
⚡️ Newbiz : Bouygues Immobilier nous confie sa stratégie Social Media
⚡️ Newbiz : ONF nous fait confiance pour sa stratégie digitale à l’occasion de la journée internationale des forêts
⚡️ Newbiz : Deux sites réinventés pour Armatis
On en a fini. Mais FACE b, c’est comme ce petit air qui vous trotte dans la tête, difficile de s’en débarrasser.
On vous donne donc rendez-vous le mois prochain.
Et si vous avez apprécié cette newsletter, ne vous gênez pas pour en parler autour de vous et vous abonner pour recevoir les suivantes par e-mail.