FACE b #13 - Believe it (or not)
Vous avez dit sobriété ? Des médias plus verts que verts; alerte à la fatigue informationnelle; Pour comprendre l'actualité du moment, lisez-nous sans modération.
La dépendance à la sobriété, un enjeu sociétal.
Les médias français amorcent enfin leur virage vert.
Believe, expert en talents musicaux, mais pas que.
La fatigue informationnelle, nouveau mal du siècle ?
Comment éviter les chausses-trappes dans vos stratégies de contenu ?
Bientôt tous accros à la sobriété
Et si l’addiction à l’information était le nouveau mal du siècle ? Ne riez pas, c’est très sérieux. En cette rentrée où nos gouvernants n’ont que le mot sobriété à la bouche, il apparaît de plus en plus évident que nous avons atteint sur ce sujet une cote d’alerte au moins aussi inquiétante que celle qui concerne le réchauffement climatique.
« Un post, ça va, trois posts bonjour les dégâts ». Tel pourrait-être le slogan de campagne de sensibilisation à l’infobésité qu’il semble urgent de mettre en place dans notre pays, à l’instar du Programme National Nutrition Santé (PNNS). Stress, épuisement face à l’excès d’infos, incapacité à distinguer ce qui est important dans le flot quotidien d’actualités… Les symptômes sont multiples mais traduisent tous un mal être qui ne peut plus être ignoré, ni par les médias, ni par les institutions publiques, ni par les plateformes et encore moins par les marques. Chacun, à son niveau, est responsable des dégâts causés par cette dépendance.
À la sobriété énergétique que le gouvernement appelle de ses vœux doit s’ajouter une sobriété informationnelle et, par extension, numérique, unique moyen de garder les idées claires à l’heure où s’accumulent les raisons de broyer du noir. Il s’agit là d’un devoir personnel au service d’une cause collective. Alors, entre nous, c’est quoi votre idée lumineuse pour agir ?
Face à l’urgence climatique, les médias s’engagent enfin
La défiance grandissante du public vis-à-vis des médias et sa lassitude face à la déferlante quotidienne d’informations qu’il reçoit exigent un changement radical dans la façon de traiter l’actualité, en particulier le sujet du réchauffement climatique.
Selon plusieurs sondages récents réalisés auprès des Français, cette question est abordée de manière anxiogène, peu constructive et non pédagogique par les médias. En effet, ils jugent l’approche des journalistes à 35% anxiogène mais seulement 15% pédagogique et 10% constructive et porteuse de solution selon le sixième baromètre Viavoice des Assises du journalisme. La bonne nouvelle est que les crises à répétition vécues ces derniers mois ont semble-t-il provoqué une prise de conscience salutaire. Le 14 septembre dernier une centaine de journaux, chaînes de TV et radios ont signé une charte « pour un journalisme à la hauteur de l’écologie », initiée par le média indépendant Vert.
Les signataires s’engagent ainsi à revoir leur ligne éditoriale pour intégrer davantage les enjeux climatiques, à former leurs journalistes et à faire évoluer leurs modes de fonctionnement. En 13 points, cette charte, pensée comme une boussole, propose des repères et invite chacun, spécialistes ou non, à interroger ses pratiques. Son objectif est d’enclencher un cercle vertueux. Il s'agit d’accorder plus de place à la crise climatique, pour éveiller les consciences des citoyens qui interpelleront à leur tour les élus. « À l’heure où le climat s’emballe, il est important de ne pas se focaliser uniquement sur le problème, mais aussi d'informer sur les solutions », expliquent les signataires.
Parmi eux, certains ont déjà pris les devants : le groupe Radio France a ainsi publié au début du mois un manifeste pour « un tournant environnemental » en diffusant une charte spécifique qui présente ses objectifs environnementaux et la manière dont il prévoit d’axer le contenu de ses antennes sur les sujets climatiques.
La nouvelle doctrine du groupe audio-visuel public est de se tenir du côté de la science en « sortant du champ du débat la crise climatique, son existence comme son origine humaine ». Ce qui implique de fournir des informations de confiance sur les effets de cette crise en se fondant sur des données vérifiées et en « utilisant un vocabulaire qui reflète la réalité de cette crise, sans la minorer », et en organisant des débats entre personnes « civilisées ».
Pour donner corps à cette nouvelle philosophie, l’entreprise prévoit le plus grand plan de formation de son histoire à destination de ses journalistes, producteurs et animateurs sur les questions climatiques et scientifiques. Les programmes sont dorénavant conçus pour répondre à ces enjeux et faire de la crise climatique un angle éditorial majeur. Un défi qui concerne également sa stratégie commerciale, axée sur une publicité plus responsable. Radio France prévoit l’exclusion progressive des produits et services les plus polluants au profit d’acteurs plus responsables, et l’élargissement du nombre d’espaces publicitaires offerts aux organisations engagées dans la transition (+20% d’espace « transition en commun »).
En début d’année, l’AFP avait annoncé une réorganisation de ses rédactions avec notamment la création de son nouveau pôle Planète, qui réunit une vingtaine de journalistes en texte et en images, spécialistes du climat et de l’environnement, de l’énergie, de l’industrie, des transports et de l’agriculture. Objectif annoncé : “couvrir ces sujets au plus près du terrain, proposer des dossiers réguliers et revoir la façon de couvrir l’économie”.
Dans la droite lignée de cette dynamique, France Télévisions a annoncé la création d’une cellule dédiée et s’engage à accorder plus de place à ces enjeux. Initiative qui complète sa stratégie de réduction de son empreinte carbone liée à la gestion de ses sites et la fabrication de ses contenus, initiée depuis plusieurs années.
De son côté, la presse n’est pas en reste. La PQR a depuis longtemps pris les devants, sa régie publicitaire nationale, 366, ayant été la première en France à obtenir le label RSE « Positive Workplace » en juin 2021. Cet été, une cinquantaine de titres de PQR se sont par ailleurs de nouveau associés pour publier « En quête de demain », un supplément mettant en lumière les initiatives des territoires pour des modes de vie plus sains et plus responsables, dans une logique de journalisme de solution En 2021, sa première édition avait touché plus de 10 millions de lecteurs.
De son côté, le journal « Le Monde » a récemment créé Plan B, une série hebdomadaire de décryptages d’initiatives destinées à relever les défis environnementaux. La presse magazine aussi s’engage dans cette transition « verte ». Le Syndicat des éditeurs de presse magazine (SEPM) a lancé en juin dernier Eco Impact SEPM, un calculateur d’empreinte carbone des publicités diffusées par les marques de presse magazine.
Après des années d’aveuglement et d’immobilisme, la prise de conscience a enfin lieu. Pourvu qu’il ne soit pas trop tard…
Believe, expert en talents multiples
La vie nous apprend qu’il ne faut jamais désespérer de rien. Y croire encore et toujours est la seule façon de forcer le destin. Lorsque l’on s’appelle Believe, on a forcément cette philosophie chevillée au corps. Pour avoir anticipé la révolution digitale au début des années 2000 à l’époque où aucune maison de disque n’y croyait, le groupe français spécialisé dans l’accompagnement des artistes sur les plateformes musicales est aujourd’hui un leader du marché de la musique numérique : cotée en bourse depuis juin 2021, la licorne française accompagne plus d’un million d’artistes et de labels dans plus de 50 pays (Oxmo Puccino, Petit Biscuit, Yseult…) et compte 1 400 employés dans le monde.
Évidemment, n’importe quelle agence aimerait l’avoir dans son portefeuille clients, et c’est à Brainsonic que Believe a confié au printemps dernier la conception, le design, l’UX et le développement de son site employeur.
La plateforme dédiée à l’expérience candidat est construite sur l’idée qu’artistes et collaborateurs s’épanouissent main dans la main. La trajectoire professionnelle de l’un est fondamentalement liée à l’engagement de l’autre. Le header de la page d’accueil met ainsi en scène un artiste et un « believer » dont l’identité et le profil changent selon la situation géographique où se situe le candidat.
Pour valoriser les attributs de Believe et diffuser sa philosophie, les équipes de Brainsonic ont bâti son discours de marque employeur sur trois axes : « I believe », pour les témoignages portés par les collaborateurs, « You Believe », qui insiste sur les valeurs de l’entreprise : le respect, l’expertise, l’équité et la transparence. « Génératrices de confiance, elles sont aussi source d’efficience, d’ouverture d’esprit et de proximité », insiste le groupe. Et enfin « WeBelieve » qui souligne sa dimension internationale.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient orienter leur carrière vers le monde de la musique, la plateforme est en ligne depuis début août.
La fatigue informationnelle, nouvelle cause de santé publique
Nous vivons une époque décidément déconcertante. Au moment même où les Français font part de leur ras-le-bol face à la surabondance de l’information dans une étude publiée par la Fondation Jean Jaurès, L’Observatoire Société & Consommation et Arte, les voilà engloutis sous l’hystérie médiatique qui a entouré le décès puis les obsèques de la reine Elizabeth II. Un événement certes historique mais dont on est en droit de s’interroger sur la portée réelle auprès du peuple français. Le 8 septembre, Visibrain estime que 20 millions de tweets évoquant le décès de la plus célèbre reine au monde ont été publiés. Soit 1834 par secondes !
La couverture média de cet épisode est symptomatique de la dérive dénoncée par les personnes interrogées : un incessant déferlement d’informations qui brouille la réalité plus qu’il ne l’éclaire, qui détériore notre capacité d’attention plus qu’il ne la stimule.
53% des Français déclarent souffrir de fatigue informationnelle
Nous sommes plus que jamais aveuglés par le « nuage informationnelle » défini il y a plus de quarante ans par le philosophe et sociologue Edgar Morin. Un nuage qui, sous l’influence des chaînes d’infos, d’internet et des réseaux sociaux, s’est opacifié. Surabondante et fragmentée, l’information fatigue 53% des Français, révèle l’étude. Une fatigue suscitant « régulièrement » (15 %) ou « de temps en temps » (35 %) du stress ou de l’épuisement. En cause : l’excès d’information, l’une chassant l’autre ; sa fiabilité, son caractère anxiogène, son traitement volontiers polémique.
Pour mieux comprendre les différentes formes de fatigue liée à la surinformation, l’étude distingue cinq profils. Le type le plus courant est le « défiant oppressé » qui représente 35% de la population. « Ce profil est plutôt féminin avec un niveau de vie modeste et un engagement moyen dans l’information, mais avec le sentiment de la subir, d’avoir du mal à se faire une opinion, de se sentir dépassé par l’information », indique la Fondation Jean-Jaurès.
Il y a aussi les « hyperconnectés épuisés », des jeunes, urbains, plutôt diplômés, qui sont tels des « accros à l’info », ils n’arrivent pas à se déconnecter de ce qui se passe sur les réseaux sociaux notamment. Mais il y a aussi des profils plus âgés et masculins, comme l’« hyperinformé en contrôle » avec une « pratique informationnelle intense » des médias traditionnels (télé, radio, journaux).
Une menace pour la santé mentale des citoyens et un enjeu démocratique fondamental.
Parmi les plus fatigués, la moitié éprouve ce que l’on appelle le FOMO, Fear of missing out, ou la peur de manquer une information. Cette boulimie d’actualité les mène à un besoin incompressible de cliquer sur des titres « même s’ils savent d’avance que ce sont des informations futiles ». Cette compulsion touche 68% des plus fatigués.
L’étude relève par ailleurs que les plus jeunes générations ne sont pas seules à pouvoir ressentir une fatigue face à la profusion d’information. « Quelle que soit la catégorie de population ou d’âge, l’hyperconnexion et la surexposition aux informations ne garantissent pas le fait de pouvoir s’informer sans difficulté et sans conséquences ».
C’est donc un problème global sur lequel les médias doivent se pencher. Car les Français pourraient finir par tourner le dos à l’information, comme l’atteste le sondage effectué pour l’étude : « 77% d’entre eux déclarent qu’il leur arrive de limiter ou de cesser de consulter les informations, dont 28% régulièrement. Et c’est le cas de 90% des plus fatigués », appuient les auteurs. Une tendance qui, au-delà de la menace qu’elle fait peser sur la santé mentale des citoyens, représente un enjeu démocratique fondamental.
Les stratégies de contenu ne sont pas toujours couronnées de succès. Parfois, la machine se grippe. Quels sont les malentendus, les erreurs ou les obstacles à éviter ou surmonter ?
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